La qualité fait toute la différence
Bröcker GmbH (DE)
Etre le meilleur, tant sur le plan des performances que sur la qualité de travail : c’est le crédo de l’ETA Bröcker de Harvesse dans la région du Brunswick. terraHORSCH s’est rendu sur place pour bien comprendre ce que cela signifie et pour découvrir les moyens technologiques mis en œuvre.
Soleil, ciel sans nuages et une terre bien ressuyée… Des conditions idéales pour ensemencer du maïs en cette belle matinée. Nils Quilitz, un des trois dirigeants de l’ETA Bröcker dans l’arrondissement de Wendeburger, conduit le tracteur auquel est attelé le semoir à disques HORSCH Pronto 6 AS, sur une parcelle de 3 hectares environ. La parcelle a été préalablement préparée et la surface est bien ressuyée, il est donc grand temps de semer le maïs. Il n’est ici pas question de bénéficier de l’humidité résiduelle du sol, puisque l’application météo a annoncé la pluie à partir de midi.
De ce fait, chaque heure compte, car en cette fin avril, une bonne partie des semis de maïs commandés auprès de l’ETA sont déjà achevés, mais il reste encore les deux tiers des travaux à réaliser. ‘’Bien que nous ayons vraiment besoin de pluie après un hiver sec, cela peut encore attendre un peu’’, souligne Gregor Bröcker, l’autre dirigeant de l’entreprise avec Andreas Heike.
Le maïs représente la majorité des 2 000 hectares que l’ETA sème en moyenne chaque année pour ses clients. Suivent les céréales, les intercultures, le colza et le soja. La betterave à sucre est délibérément mise de côté, bien que la région du Brunswick soit toute proche du bastion de cette culture qu’est la Basse-Saxe. ‘’Les agriculteurs sèment souvent eux-mêmes et il existe des ETA spécialisés, c’est pourquoi nous ne proposons pas ce service, car il y a suffisamment de monde sur ce marché’’, déclare Gregor Bröcker.
Satisfaire la clientèle
Après l’ensemencement du tour de la parcelle, Nils Quilitz et Gregor Bröcker vérifient la qualité du semis. Ils ouvrent pour cela le sillon à différents endroits. Tout se passe bien, la profondeur de semis et l’espacement entre les grains sont parfaits, bien que la régularité de la profondeur de semis soit, du point de vue de Gregor Bröcker, l’aspect le plus important. ‘’La bonne profondeur de semis détermine de façon décisive la réussite de la germination et donc la levée de la plante’’, explique-t-il. C’est également vrai pour la profondeur de placement de l’engrais localisé.
Dans ce contexte, il estime que le système de réglage automatique de la pression des socs AutoForce, piloté par ISOBUS, est essentiel sur le Maestro que l’équipe utilise depuis 2018. Il en va de même pour le guidage de l’élément semeur monté sur parallélogramme. Ils ont de bonnes expériences, particulièrement en sols hétérogènes. ‘’Nous n’avions pas pu obtenir cette précision avec une autre marque’’, affirme Andreas Heike, après notre retour sur le site de la société à Harvesse. ‘’Et nous procédons à des tests très méticuleux avant de choisir une machine ou une marque’’, ajoute-t-il. ‘’Après tout, la fiabilité et la qualité sont des critères essentiels pour nous en tant qu’entrepreneur. Cela s’applique à notre propre cahier des charges et à la technologie que nous mettons en œuvre. Notre leitmotiv est d’accompagner au mieux les clients dans leur travail et de proposer une qualité et une fiabilité optimales. Cela doit pouvoir être visible par rapport à la concurrence. Nous pouvons ensuite nous démarquer et satisfaire nos clients sur le long terme’’, souligne-t-il..
Andreas Heike prend la vitesse de semis comme exemple : ‘’tout le monde peut semer rapidement à 18 ou 20 km/h, mais la précision de la mise en terre et donc la qualité de semis en pâtit, même si certains constructeurs nous affirment le contraire. Notre attitude à cet égard est la suivante : mieux vaut semer un peu moins vite, surtout que beaucoup d’agriculteurs pourraient assimiler cela à de la négligence au vu du manque de précision qui en découlerait.
Un pour tous
Être visible et se différencier – cette attitude est également mise en œuvre par le trio lorsqu’il s’agit de choisir et d’investir dans de nouvelles solutions technologiques qui apportent des fonctionnalités supérieures à la moyenne. Pour exemple, cela fait déjà douze ans que le lisier est épandu par une rampe de 27 m équipée de pendillards. Personne ne travaillait comme cela à l’époque. La création d’une prestation de récolte du maïs grain, un service qui concerne aujourd’hui une surface de 600 ha/an, est également à mettre à l’actif de l’entreprise. Sans oublier l’autochargeuse pour la récolte du maïs ensilage, ou encore l’utilisation d’une barre de coupe flexible avec laquelle l’ETA Bröcker récolte les premiers champs de soja dans la partie septentrionale du Harzvorland..
Dernier exemple et non des moindres, la récente acquisition du Maestro RC en équipement supplémentaire du Pronto 6 AS et qui a réalisé ses premiers semis au printemps dernier. Avec lui, il est possible de semer du maïs grain et du soja avec le même ensemble, tout comme des céréales ou petites graines, ce qui accroit la polyvalence et les demandes de la clientèle.
‘’La largeur de travail totale de six mètres est divisée en deux segments de trois mètres, chacun avec une tête de répartition, permettant une distribution latérale de qualité’’, explique Gregor Bröcker.
‘‘Au début, nous n’étions pas certain que ce principe de travail pouvait être important pour nous. Mais dans ce cas, nous avons pu tester la machine dans le détail, ce qui, à mon avis, représente l’un des atouts majeurs de la société HORSCH. Nous voulions être sûrs de la fiabilité et de la qualité de semis avant d’utiliser la machine sur les surfaces de nos clients’’, indique-t-il avec conviction. ‘’Et les levées du printemps dernier nous ont confirmé que nous avions fait le bon choix avec le Maestro RC’’, ajoute Gregor Bröcker.
Une certaine différence
L’entreprise cultive également sa différence sur le plan de la qualité du travail du sol. Ce n’est certes pas le principal pourvoyeur de chiffre d’affaires de la société, mais cela croit constamment, comme le rapporte Andreas Heike. Un facteur essentiel est le nombre croissant d’hectares de surfaces agricoles que l’entreprise gère à façon. En effet, de plus en plus d’agriculteurs font appel aux prestataires de service dans la région de Harvesse, pour le travail du sol. La raison est que de plus en plus d’exploitants ne souhaitent plus forcément investir dans de nouvelles technologies ou bien se lancent dans d’autres activités.tigkeiten eingebunden sind, so die Erklärung.
Le parc des outils de travail du sol chez LU Bröker comprend désormais des machines HORSCH, comme le déchaumeur à disques Joker 6 RT, équipé d’un rouleau couteau pour le travail après récolte du maïs, l’incorporation de lisier ou de couverts végétaux, jusqu’à la préparation de lits de semences. Après l’avoir testé, un Terrano 4.4 GX a intégré le parc matériel au printemps. En accord avec la demande du trio, il est équipé du rouleau SteelFlex, dont le travail de consolidation du sol les a totalement convaincus. ‘’C’est l’un des plus importants critères compte tenu de nos sols hétérogènes’’, souligne Andreas Heike.
La ‘‘certaine différence‘‘ ne se retrouve pas seulement dans les concepts techniques, la qualité des produits et les périodes de tests, mais également dans le conseil, l’entretien des machines et l’approvisionnement de pièces de rechange de chaque fabricant ou de son concessionnaire. Sur ce plan, HORSCH est également très bien représenté dans la région du Brunswick-Peine. Le concessionnaire local, NewTec Peine et les interlocuteurs HORSCH, en l’occurrence Jochen Etzold et Fabian Knarr, entretiennent des liens étroits et de longue date avec l’ETA, comme le souligne Andreas Heike. ‘’En tant que prestataire de service, il est crucial que les techniques que nous utilisons fonctionnent de manière fiable. Et si ce n’est pas le cas, ce qui peut arriver à tout constructeur, il est primordial que le service soit à la hauteur et que nous puissions bénéficier du soutien de nos partenaires. A cet égard, nous savons qu’avec Jochen Etzold et HORSCH, nous sommes entre de bonnes mains. Ici aussi, la qualité fait et fera de plus en plus la différence’’, conclut-il.